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Contraints d’adopter les lois, règles et coutumes allemandes, les fils des nouveaux Reichisés en âge de porter les armes furent obligés, sous peine de représailles à l’encontre de leurs familles (Sippenhaft), d’endosser l’uniforme de l’envahisseur et de mener contre leur gré des combats sanglants en prêtant leur poitrine, en versant leur sang.

Ces soldats de la Wehrmacht ont pérégriné à leur corps défendant dans les Nord-, Mittel- et Süd Abschnitten. Tous ont pour ainsi dire sué des ronds de casque, transpirant au quotidien l’angoisse de la mort sous la jugulaire !

Si d’heureux transfuges ont pu passer entre les gouttes, si d’autres chanceux ont pu se terrer chez eux, des milliers de recrues forcées (Zwangsrekruten) ont par contre connu l’enfer sur le front de l’Est, dans la Kriegsmarine ou sur d’autres théâtres d’opérations. A travers leurs lettres et témoignages, les rescapés nous relatent le vécu dramatique et l’atmosphère démentielle subie en première ligne par leur régiment.

Sept Farébersvillois sont morts sur le front de l’Est. Leurs familles, comme des milliers d’autres en Alsace-Moselle, ont désespérément essayé de glaner tous les renseignements possibles et imaginables pour savoir où, quand et comment ont trépassé leurs fils chéris.

On reprocha après guerre aux Alsaciens-Lorrains de ne pas s’être soustraits à l’incorporation. Et pourtant, on dénombra 10 000 réfractaires et 18 000 déserteurs.

Pourquoi les jeunes alsaciens-mosellans n’ont-ils pas cherché à décamper vers l’Intérieur ? Demandez à ceux qui furent arrêtés sur la ligne de démarcation  et à leurs proches ce qu’il en coûtait de se dérober à la Wehrpflicht ? Certains ont connu le camp répressif du Struthof dès 1942, d’autres, le centre rééducatif du Schirmeck, la déportation dans le Reich, la corde de chanvre, la hache du bourreau ! Lourdement condamné pour insoumission à la justice militaire nazie, Joseph Zingraff, originaire de Seingbouse, détenu à la forteresse de Torgau, a été ensuite versé dans une Feldstrafgefangenen Abteilung, une unité de travaux forcés en campagne.

Ceux qui furent livrés à la suspicion et à la vindicte de l’ennemi furent considérés, la paix revenue, comme des citoyens douteux et pire ! regardés comme des traîtres à la Patrie.

La Nation française a toujours encore du mal à reconnaître l’honnête citoyen en chaque incorporé de force, lequel a préféré taire ses mérites. Aucun ne s’est donné au spectacle du m’as-tu-vu patriotique, si recherché par beaucoup d’opportunistes surgissant l’arme au poing lors du dernier quart d’heure précédant la Victoire.

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