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« 18 mai 1943, affecté en Autriche dans les troupes de montagne (Gebirgsjäger) puis plus tard dans l’infanterie.

Départ en septembre 1943 sur le front Centre puis dans le secteur Nord. En septembre 1944, suite à une blessure (éclats d’obus aux genou et pied gauches), j’avais obtenu une permission de 15 jours. Les permissions pour la Lorraine étant suspendues, j’avais fait rédiger la destination pour Trèves, car la rive gauche de la Moselle côté français où vivaient mes parents était occupée par les Alliés. J’ai donc essayé de traverser la rivière à la nage dans un secteur que je connaissais bien. Malheureusement, je me suis fait prendre par la police militaire : accusé de désertion, condamné à mort, j’ai été gracié puis envoyé en Courlande où j’ai vécu mes derniers combats.

Le 8 mai 1945 eut lieu la capitulation de toute l’unité régimentaire. Des officiers russes, montés à cheval, galopaient autour du groupe de prisonniers. Ivres, ils tiraient au revolver dans le tas. Des prisonniers en queue de file étaient saisis par des soldats rouges, on ne les a plus revus. Les marches se faisaient même la nuit.

Camps de Mourmansk, de Leningrad, d’Odessa.

Mourmansk : énormes % de mortalité, un tiers des effectifs décimé en quatre mois, principalement par le typhus, manque total de médicaments, énormément de moustiques. Les prisonniers étaient couchés à l’extérieur, le dos appuyé au mur des baraques et mouraient sans que l’on s’en aperçoive. Puanteur effroyable. On allumait du feu dans les allées du camp et on mangeait le charbon de bois. Tous les matins, une petite voiture attelée de deux rennes faisait le tour du camp et ramassait les cadavres, certains jours elle faisait deux voyages : les morts étaient jetés dans les marais, sans sépulture ! J’ai été maltraité par des communistes allemands de l’Antifa, employés comme kapos responsables dans le camp. La faim, la faim et encore la faim. Un prisonnier a été battu jusqu’à la mort pour avoir volé un morceau de pain.

 

Un comportement haineux des prisonniers teutons éclata quand je me déclarai Français. J’ai été libéré le 8 juillet 1946 avec un poids de 38 kg, les jambes enflées. Ma perte de dents s’amplifia après le retour. »

Zeuzius Robert

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