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Reiff Alfred †, né le 24. 07 .1922 habitait Cappel et faisait partie de la section des Anciens Combattants de Farébersviller. 
 
R.A.D 
 
J’ai effectué le service du travail obligatoire à Schwalbach an der Saar. Ce fut un rude apprentissage de la vie collective. Le travail très physique pratiqué au grand air développait avantageusement nos carrures de futurs fantassins. Nous apprîmes par exemple l’art du pelletage, toujours utile dans la vie, nous martelait-on. En des gestes amples et bien décomposés, l’instructeur nous expliqua que c’est la main la plus proche de la plaque de fer arrondie et qui imprime sur le manche incurvé de la pelle le mouvement du jeté par dessus l’épaule. Essayez, le rendement est garanti ! Pour nous en convaincre, nous pelletâmes le sable d’un énorme tas pour en constituer le même à côté, puis vice-versa : cela s’appelait déplacer le sablier dans l’air du temps ! 
 
WEHRMACHT 
 
Libéré après ma période, je partis retravailler à la mine avant d’atterrir le 19 décembre 1942 dans la Neue Horn Kaserne de Trèves. D ’emblée et sans grande concertation au préalable, tout un groupe de jeunes Mosellans refusa de jurer fidélité à l’armée. On se sentait tous solidaires et chacun de clamer haut et fort que le 
serment au drapeau, ils pouvaient aller se l’accrocher an den Brandenburger Tor (à la Porte de Brandebourg). Et fiers comme Artaban nous partîmes dire notre fait au chef de compagnie, assis à son bureau du secrétariat. 
 
L’officier manchot, héros de la grande guerre, nous reçut simplement : «Alors, mes gaillards, vous ne souhaitez pas honorer notre étendard. C’est compréhensible. Je conçois que des vrais Français ne veulent pas se battre sous l’oriflamme allemande. Mais dans votre cas précis de Lorrains intégrés depuis des temps séculaires (uralten Zeiten) dans notre Vaterland, vous n’avez aucune chance d’aboutir. Aucun de mes supérieurs n’acceptera cette fronde. Vous serez écrasés, petits minus, dans l’étau impitoyable de la Wehrmacht. Se rebeller n’aura aucun sens, vous le verrez.» Le ton bonhomme qui aurait dû nous mettre en alerte accentua au contraire notre refus d’allégeance au IIIème Reich. L’autorité militaire décida de réagir. Elle nous réunit. Le Major s’avança, précédé d’un sergent et de deux gardes armés, baïonnette au canon. Il désigna au hasard quelques camarades, les fit s’avancer et leur annonça froidement qu’ils seraient fusillés. A cet instant, si l’on m’avait saigné, je serais resté exsangue.
 
Dans la troupe angoissée, plus d’une jambe flageolante joua de la castagnette contre l’autre ! Les malheureux furent aussitôt acheminés dans différentes prisons de la ville sans connaître toutefois le verdict fatidique. Peu à peu, sous les pressions terribles, les camarades jetèrent l’éponge. Avec un inconditionnel de Thionville, nous fûmes les deux derniers à braver la caste militaire. Chaque soir, nous réintégrions notre prison.
 
A la longue, les gardes en eurent assez d’exercer leur rigide surveillance sur d’inoffensifs troufions et nous firent l’amabilité de nous convier à leurs parties de cartes et autres jeux de société. Les repas servis nous arrivaient sans problème : nous connûmes durant ces soixante-huit jours une existence affable dans notre prison dorée. Mais les bonnes choses ont toujours une fin. Je me retrouvai, en compagnie de mon camarade thionvillois, convoqué au Kriegsgericht (tribunal de 
guerre). Un avocat commis d’office à notre défense n’y alla pas par quatre chemins : « si vous persistez, vous allez récolter au minimum dix ans de travaux forcés dans un Strafbatalion. Je peux vous garantir qu’à mi-parcours de votre peine, vous aurez déjà crevé mille fois. Les sales besognes du croque-mort, du terrassier- 
démineur dans les avant-postes vous incomberont au front. Vous serez continuellement des morts en sursis. Acceptez mes arguments et laissez-vous fléchir. Des occasions pour vous en sortir se présenteront plus facilement sous l’uniforme...» Têtus comme d’obstinés Lorrains, nous affrontâmes la cour militaire. Mon camarade avait convenu avec moi de me délivrer un discret signe pour me signaler son choix lors de la délibération du jury ; en sortant de l’audience, il me présenta sa main droite ouverte qui signifiait la fin de sa résistance. Il avait abdiqué, je le sus en voyant sa tête basse. J’entrai dans la salle. Le Gauleiter Bürckel, en personne, assistait aux procès. 
 
« Pourquoi ne voulez-vous pas vous laisser enrégimenter ? 
- Je suis Français. 
- Et votre grand-père, sacrebleu, alle Wetter ! quelle nationalité avait-il ? 
- Mais Français ! 
- Par contre, vos aïeux, au moins, étaient Allemands ! fulmina-t -il . 
- Je ne pense pas... » 
 
Face aux déferlements de questions et d’arguties contradictoires, je n’étais pas de taille pour affronter de tels juristes et finalement je passai moi aussi «courbé» sous le joug allemand. On m’expédia à la caserne où je jurai, contraint et forcé, fidélité au drapeau exécré. En guise de récompense, je fus affecté à une Strafkompanie (compagnie disciplinaire) du Gr. Ers. Btl 124, mais je me promis qu’à la moindre occasion, je taillerais la route. Inutile de vous brosser un tableau de ce séjour démentiel ! 
 
Les flaques d’eau, dans lesquelles avec un plaisir non dissimulé l’adjudant aimait nous voir nous vautrer dedans, douchèrent quelque peu notre rage de vivre. Serrant les poings devant une telle servitude, on en voulait à mort à notre encadrement. Plus d’une fois, je me mis à rêver d’avoir en ligne de mire l’abominable sergent du Grüneberg. Notre jeunesse surmontait l’épreuve. Bientôt je partis dans le saillant d’Orel prêter main forte à l’opération Zitadelle. Hitler rêvait du Drang nach Osten et de conquêtes, alors que nous, nous rêvions de paix, de calme, de repos. L’infatigable Russe nous arracha à nos rêveries solitaires et le premier jour, un tiers de notre effectif disparut vite fait des tablettes de l’existence sous les tirs de son artillerie. 
 
L’ennemi, tel un feu follet agrandissant les brèches, étirait ses lignes et cherchait à nous envelopper. Dès que la débandade affolait les hommes établis dans les positions de repli, des colonnes entières, gagnées par la peur, refluaient précipitamment vers l’arrière. La poigne énergique des Kettenhunde (gendarmes) mais surtout leurs pistolets suggestifs figeaient tout ce beau monde. Il ne restait plus qu’à se cramponner au terrain, à creuser et à pelleter (tiens, tiens !) comme des damnés pour mériter la rémission de la vie. Les Russes nous bombardaient sans relâche de l’aube au crépuscule. Je m’arrangeais toujours pour photographier le terrain de repli en cas de coup dur. A la moindre alerte, je prenais mes bottes de sept lieux : courir pour repousser les ailes de la mort. Nos positions de défense qui s’échelonnaient en profondeur sur une 2ème ligne d’arrêt stoppaient pour un temps l’avancée hostile de l’ennemi. Devant notre poste de tir, un haut-parleur nous annonçait : «Camarades, Alsaciens et Lorrains, désertez avec tout votre bataclan, vous serez cordialement reçus !»
 
Mécontents du peu de convives transfuges, les Russes nous concoctaient un dessert qui survenait peu après sous la forme d’un immense clafoutis d’obus. Des Allemands croyant aux paroles apaisantes du «beau-parleur» partaient en levant les bras vers les lignes ennemies. Guerre atroce où la parole d’honneur ne valait pas un kopeck ! On retrouvait au lendemain les malheureux, le corps enchevêtré dans les barbelés, criant de leur bouche pétrifiée la traîtrise à l’humanité. Le 16 octobre 1943, je fus blessé par balle au pied gauche. Notre attaque eut lieu ce soir-là sur Lenino. Vorwärts, En avant ! L’incendie déversait ses brasiers de feu dans les rues de la ville ; les déflagrations assourdissantes meublaient le paysage embrumé. En avant ! Devant nous, un adversaire déterminé nous attendait à côté d’une artillerie magistrale crachant la mort. En avant ! 
 
«Sans moi» : annonçai-je. Et pendant que nous nous défilions avec quelques camarades pour fuir le guêpier, la fusillade nous enveloppa. Les giclées de terre, les miaulements de balles nous incitèrent à effectuer des zigzags pour échapper au coup tordu. C’est alors que je ressentis une vive brûlure : je fus évacué au parc sanitaire 195 avant de m’affaler dans le Kriegslazarett 909-910 de Wilna II. La balle m’avait perforé la voûte plantaire près du gros orteil, cette lésion guérissait trop vite à mon goût. Les vieux de la vieille ironisaient sur la gravité de ma blessure et me prédisaient une rapide remontée au front, au plus tard en fin de semaine. Laissons-les causer ! J’avais assez goûté à la vie malheureuse en première ligne ; je me mis à infecter volontairement ma plaie avec une pièce de monnaie oxydée. La doctoresse qui venait de remplacer le chirurgien tomba dans le panneau devant mes jérémiades. Je simulai le supplice lorsqu’elle tâta mon pied blessé. Elle m’emmena en salle d’opération où un plâtre enveloppa pour trois semaines mon pied valeureux. Je fus expédié à l’hôpital de Varsovie. Là-bas, un médecin sachant parler le français, me promit un congé de convalescence, en me confiant qu’un train allait m’emmener tout près de la Lorraine dès le lendemain. 
 
La locomotive perdue en Poméranie tardait à venir et comme je devais partir me reposer dans un hôpital pour convalescents de Köln am Rhein (Cologne), je m’impatientai devant une telle perte de temps qui allait réduire d’autant mon temps de convalescence. Le désappointement aidant ajouté à la fatigue de la guerre, je profitai du retard pour modifier, sur un coup de blues, d ’un trait habile du crayon le lieu d’arrivée sur ma feuille de transport et de le remplacer au culot par la destination de Metz-Sablon. Mon plan simpliste consistait à plonger dans la clandestinité ; aussi je m’arrangeai pour arriver incognito au pays natal en descendant à la gare de Béning. Je me planquai dans une maison réhabilitée du village de Cappel. Mon frère, mis dans la confidence, me ramenait des vivres en cachette, prétextant les donner à de malheureux Russes qui s’étaient évadés des camps installés près de nos sièges d’extraction de charbon. Ma soeur, flairant la supercherie, le suivit et finit par me découvrir.
 
«Mais enfin, tu ne penses tout de même pas rester ici ! Les Allemands viennent d’effectuer des rafles dans les villages voisins. Des jeunes chevelus et barbus ont été menottés. Leurs parents vont être déportés... Il faut que tu repartes à l’hôpital sinon il va nous arriver malheur !» 
 
Rasé de près, les habits à nouveau repassés, j’arrivai avec trois jours de retard à Cologne. «Ah ! voilà l’oiseau que nous cherchions... tu mérites la cage après ton escapade de 72 heures ! » Je m’attendais au minimum à être mis aux arrêts de rigueur (verschärfter Arrest) pour trois semaines à purger au pain sec et à l’eau, mais non. 
 
Le chef de la compagnie me fit appeler pour connaître les motifs de mon retard. « Tiens, ton père n’était donc pas gravement malade pour que tu nous sois parti sans préavis ? » Il est vrai que c’était l’excuse classique qu’on débitait pour justifier d’une escapade ou d’un retard important dans la compagnie. 
 
« Alors qu’est-ce qui t’a poussé à nous quitter ?
 - Le mal du pays, je voulais juste revoir ma famille avant mon retour au front... » 
 
Finalement, je ne passai que trois jours en cellule et divine surprise ! je bénéficiai aussitôt d’un vrai congé de quatorze jours, donnés à tous les blessés rétablis. Puis, le bataillon 317 m’accueillit et la guerre reprit ses droits. Tous les jours, le Russe accentuait la pression tandis que nous entamions les fameux replis stratégiques sur des positions préétablies où les valeureux fantassins allemands étrillaient les Russes tous les soirs, mais à la radio seulement. Le reporter de guerre devait encore être un des seuls à croire au miracle. Dans nos rangs, le doute s’était installé et plus d’un Allemand vouait le régime aux gémonies. Dans la Wochenschau (actualités hebdomadaires), le speaker claironnait triomphalement les succès de la Wehrmacht engrangés.... uniquement sur la pellicule ! Chez nous, nous avions droit, en grandeur nature, à d’autres émissions bien plus tonitruantes, celles des redoutés obus : les fameux ratsch...boum ! Le ratsch de départ du projectile arrivait avant le boum explosif de l’obus sournois qui désorientait le soldat, car son impact meurtrier était impossible à prévoir à la différence des autres bombes ou roquettes dont on pouvait deviner, rien qu’à leur sifflement distinctif, leur explosion immédiate dans les parages ou non. A l’attaque ! Alors que nous nous étions couchés dans un champ de blé pour ne pas goûter aux éclats mortels, notre officier nous intima l’ordre, ce jour-là, de foncer vers l’avant et de neutraliser les servants d’une pièce. Je n’avais rien contre les Russes. Qu’ils me laissent en vie et ils auraient ma paix royale, pensai-je.
 
Mais allez le dire en face à des gens déterminés et enragés qui reprirent encore de plus belle leur canardement sur notre emplacement d’où se profilaient nos préparatifs d’attaque ! Il fallut déguerpir pour ne pas être haché menu. Après une longue course haletante où tous les fantassins s’égayèrent dans la nature comme une volée de moineaux surpris par un tir de chevrotines, survint le moment de panique extrême : et si c’étaient des Mongols ? Alors avec prudence et circonspection, chacun se mit à ramper, à se blottir, à avancer... Bientôt, immense soulagement, je distinguai la croix gammée peinte sur le flanc des panzers. Les tankistes nous hélèrent, firent le coup de feu, asticotèrent l’ennemi en face. Agrippés sur la carapace du blindé, nous voilà gratifiés de cigarettes et de chocolat. Quels veinards ces tankistes par rapport à nous les orphelins mangés par la faim ! 
 
Par la panse de Gargantua ! nous tombâmes par hasard sur un dépôt d’intendance (Verpflegungslager) en proie aux flammes. Encore un que les Russes n’auraient pas. Je plongeai dans la fournaise avec d’autres camarades et chacun retira en catastrophe de précieuses vivres. Dans le feu de l’action, je me saisissais d’un carton ... qui s’avéra contenir douze bouteilles de cognac que je troquai contre du Knäckebrod (pain grillé) et autres viandes séchées. Un sergent suivi d’une vingtaine d’hommes souffrant des pieds (entorses de fatigue, ampoules, escarres, plaies, etc) nous emmena à la recherche de notre compagnie volatilisée. Il se dirigeait à la boussole vers la Rollbahn (autoroute) où nous tombâmes sur une cohue indescriptible ! Quatre files de véhicules roulaient de front, suivies de norias de camions eux-mêmes précédés de caravanes de chariots et de grappes humaines. 
 
«Jungs, débrouillez-vous, à la grâce de Dieu ! » fit le sous-officier en sautant prestement sur le marchepied d’un Kraftwagen (camion). Nous agrippâmes de manière tout aussi leste la ridelle d’un autre véhicule. Rétablis sur la plate-forme, nous mîmes en perce l’un des tonneaux de vin qu’il transportait. Deux jours et deux nuits dura notre excursion vers l’arrière. «Pour un peu, nous étions à Berlin» plaisanta un copain allemand qui ne me quittait plus. Le périple s’arrêta sur un immense lieu de rassemblement. De nouveaux treillis nous furent distribués pour aller étoffer une nouvelle compagnie. Pas pour nous le casse-pipes ! Grâce à un trou pratiqué dans le grillage, nous filâmes à l’anglaise. Le désordre était général.
 
Notre passage en ville et le départ en train vers Kovno passèrent inaperçus. Nous décidâmes de bivouaquer chez un brave Polonais qui nous assura le gîte sans le couvert. A tour de rôle nous allions au ravitaillement, sous l’œil de plus en plus circonspect des responsables d’un dépôt, intrigués par notre comportement. L’attitude du paysan nous sembla également douteuse : à toutes fins utiles, je gardais mon pistolet chargé sous l’oreiller mais notre suspicion envers lui ne fut pas fondée. Il fallait à présent se signaler à l’autorité militaire car le Russe avait mis un terme à son avancée foudroyante : les soldats débandés avaient donc intérêt à retrouver chacun leur compagnie éclatée.
 
«Oh ! le revenant » firent incrédules quelques compagnons rescapés comme moi, croyant que j’avais été tué lors de l’attaque précédente. 
 - Non, mentis-je, j’ai fait le coup de feu avec l’unité voisine d’où mon retard à votre cantonnement. » 
 
Le 2 août 1944, le régiment 278 fraîchement créé nous accueillit à bras ouverts. Je fus blessé à la cuisse droite à Josvaninaï ; il faut dire que cela sifflait dans tous les coins. Un chariot me sortit du pétrin bruyant et le cocher se dirigea pour mon plus grand bien vers le poste de secours principal. Le Russe cognait. Un Sanka (Sanitätskraftwagen, ambulance) nous extirpa in extremis de l’encerclement, grâce à Dieu ! et je me retrouvai alité dans un hôpital de Prague. Recouvrant rapidement la santé, je pianotai les boutons d’un poste-récepteur et je tombai sur les émissions des radios alliées dont l’écoute était interdite et sévèrement réprimée.
 
«Le fougueux Patton et sa 3ème Armée sont en route vers la Lorraine.» 
 
Bénéficiant d’un congé providentiel, je pris le train, sautai du quai à Béning et filai à pied vers Cappel. L’administration nazie toute affolée pliait bagage en Moselle et les troupes allemandes retraitaient du front de Normandie alors que mon congé se terminait. Ostensiblement je fis mes adieux à la parenté et aux compatriotes. Mais, dès le dernier virage tourné, je bifurquai dans la forêt de Henriville et je choisis la clandestinité. Adieu, chère Hollande où j’aurais dû partir. 
Les Américains arrivèrent dans la localité le 25 novembre 1944 et grâce aux explications de notre brave curé, je fus un des seuls déserteurs à ne pas être inquiété par les G.I .’s. 
 
Le pain qu’on jette par corbeilles entières aujourd’hui me fait hurler de colère. Nous n’avons jamais pu manger à notre faim en Russie. Un quignon distribué était comme la manne céleste et nous le dégustions honigsüss (doux comme le miel). Jeunesse insouciante, il faut espérer que les grains de blé semés t’assurent toujours le pain, notre pain quotidien. 

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