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Laurent  Kleinhentz, 52 ans, est enseignant et maire de Farébersviller.

Il est l'auteur de 3 volumes consacrés aux Malgré-Nous mosellans qui suscitent un vif intérêt auprès des lecteurs ayant vécu la guerre de 1939/45 et auprès des plus jeunes qui sont avides de connaître cette page de l'histoire encore trop méconnue.

 L'auteur nous propose cette fois-ci de nous plonger "Dans la tourmente" des années 1939-40 vécue par les habitants de Farébersviller et de ses environs, à partir de nombreux documents, photos et témoignages.

On y retrouve l'exode vers le Sud-Ouest, la Drôle de Guerre, puis le retour au pays natal avec le village anéanti à reconstruire, l'annexion et le début de la germanisation.

Tous les villageois établis autour de la Ligne Maginot pourront se reconnaître dans les faits présentés, car l'histoire vécue par les habitants de Farébersviller, c'est aussi un peu leur histoire.

La guerre du Kosovo en 1999, avec l'évacuation massive des populations, a rappelé de cruels souvenirs aux Mosellans. Voilà exactement 60 ans, ils vivaient la même tragédie.

Hélas, l'histoire se répète: Milosévic a suivi les traces d'Hitler et les conflits sont malheureusement toujours d'actualité à cause de la folie des hommes.

 

Ouvrage disponible en Mairie de Farébersviller:

Pour une commande téléphonique, appelé le: 03 87 29 78 51

*Frais de port: 4,75 € pour l'envoi d'un ouvrage + Chèque libellé à l'ordre du Trésor Public

 

 


Laurent Kleinhentz, enseignant et maire de Farébersviller, fils de déporté résistant, nous présente son troisième ouvrage intitulé: "Malgré-Nous, Qui êtes vous? Histoire d'Incorporés de Force Mosellans"

La jaquette de couverture sera bleue cette fois-ci, après le rouge du premier volume et le blanc du second. On reconnaîtra aisément dans le choix de ces couleurs successives et interverties la volonté affichée de l'auteur de présenter une analogie avec le tricolore du drapeau français. Ce symbole patriotique aux couleurs bouleversées met en relief les années douloureuses et troublées vécues par les Malgré-Nous durant l'Annexion. Car l'image de ce drapeau même malmené et tourmenté, reste enfouie dans le coeur et l'esprit des Incorporés de force avec un attachement indéracinable.

De couleur bleue donc, ce 3ème volume s'intéresse tout particulièrement aux odysées des gars du pays messin et du bassin houiller, aux sous-mariniers, aux prisonniers de guerre, notamment les Tambowiens et autre Spätheimkehrer (les retours tardifs) qui ont tant souffert sous un uniforme qui n'était pas le leur. Certains Mosellans, faut-il le rappeler, ont même croupi jusqu'en 1951 dans les redoutables et inhumains camps soviétiques. Des documents d'archives inédits étayent leur récit. Vous trouverez également dans cet ouvrage des rapports russes jusque-là inaccessibles qui révèlent en détail le dramatique fonctionnement du Guwpi, le frère jumeau du Goulag. Des témoignages implacables rendent compte de la très dure atmosphère de ces camps de concentration d'un genre nouveau.

Le bagne, au sens premier du terme, c'était l'enchaînement des rameurs aux bancs des galères. Dans la terminologie stalinienne, il prend une définition autrement plus rééducative: avec la faim perpétuelle au ventre, dans un froid légendaire ou dans la torpeur des steppes, les détenus souffrent énormément, travaillent beaucoup avant d'être, pour certains, anéantis. Pour un grand nombre de ces malheureux, l'avenir se résuma à l'horizon bien restreint d'une prison-désespoir, à une espèce d'outplotnénié (tassement concentré) où la vie, mise à mort lentement, s'étire avec une énergie farouche comme les longs sanglots d'un accordéon qui expire.

Mosellan=Germanophobe=Schpountz=Nazi=Hitlérien ! Tel est souvent le raccourci emprunté par certains de nos compatriotes pour cataloguer les Malgré-Nous. C'est la plus grande injure faite à leur égard! Puissent les témoignages des rescapés retraçant l'épopée de ces jeunes Sacrifiés faire taire une fois pour toutes de tels reproches injustifiés.

 

Ouvrage disponible en Mairie de Farébersviller:

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*Frais de port: 4,75 € pour l'envoi d'un ouvrage + Chèque libellé à l'ordre du Trésor Public

 

 

 

Les incorporés de force alsaciens-mosellans ont vécu, à la sueur de leur Front, les affres de l’Enfer face aux armées vengeresses alliées qu’un tonnerre-des-dieux accompagnait. Subissant en souffrance leur perte d’identité, rebelles dans l’âme, les Malgré-Nous, obligés de transposer le schéma français bon enfant sur la rigueur germanique et immatriculés à leur corps défendant dans le vert-de-gris, ont souvent gardé, barrées sur leur front, les « OSTalgies » qui ont meublé leurs nuits d’insomnie face aux dangers constants subis sur la ligne de feu.

Ce livre analyse leur état d’esprit, enquête sur leurs sentiments. Les contradictions de l’Histoire rappellent la double peine qui les a marqués : rôle suspect que leur ont prêté les instances de la Wehrmacht en les fourguant à petits échelons dans le repoussoir guerrier, sentiment de culpabilité pour avoir combattu du mauvais côté, ce qui leur a occasionné après-guerre mépris et railleries de l’opinion française.

Le sentiment de solitude avec l’abandon de la Nation, la mise au pas accélérée pour embrigader les populations annexées, le mécanisme de broyage prussien entrepris auprès des recrues dès l’entrée en caserne et surtout la vie picaresque des damnés des Fronts, – et plus particulièrement du Front de l’Est où atterrirent la plupart des Malgré-Nous –, illustrent ici de noir le terrible vécu de nos p’tits gars de l’est de l’hexagone qui ont fait front contre l’Adversité.

Après « Tambow, la face cachée », prix Erckmann-Chatrian 2002, puis « Les Barbelés rouges » et « Dans les griffes de l’oURSS » prix de l’Académie Nationale de Metz 2008, voici avec la parution de l’ouvrage « A la sueur de ton Front » une nouvelle contribution à la connaissance de la douloureuse histoire des incorporés de force alsaciens-mosellans, qu’il ne faut pas oublier.

 

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*Frais de port: 4,75 € pour l'envoi d'un ouvrage + Chèque libellé à l'ordre du Trésor Public

 

Coupés du cordon ombilical national, les Alsaciens-Mosellans, conscrits comme leurs pères, partirent en grande masse vers le front oriental. En 1914-18 aucun pardon n’était à attendre des Cosaques farouches, il fallait se battre.

En 1943, il fallait à nouveau se battre épaule contre épaule avec son ennemi allemand pour vaincre l’allié russe hart und wild (dur et sauvage). Se battre pour survivre durement et férocement ! C’est le ras-le-bol général face aux assauts tétrentequatriens, face aux guets-apens retors des rebelles sanguinaires ! Il faut tenir dans ce pays merdique où l’on cloue aux portes des isbas les corps sauvagement mutilés des malheureux landser comme on le faisait en Lorraine avec la chouette effraie, où, à en croire la pratique tenace, on cherchait à éloigner le mauvais œil du logis. L’œil mauvais, l’Armée Rouge l’a ! Et elle joint le geste à la parole en faisant peu de cas du bétail humain grappillé. Pourtant, les appels à la désertion lancés par des compatriotes convaincants incitent à quitter le guêpier. Des voix bien-de-chez-nous promettaient à haute voix que les « Alsacos », les Mosellans, iraient, dès leur arrivée, rejoindre l’armée de De Gaulle. En 1943, les troupes soviétiques patinent. Les évadés sont les bienvenus, certes dépouillés de leurs maigres biens par les détrousseurs avides de nouveautés occidentales.

Ouri ! ouri ! Haro sur les montres, et pan ! sur les baudets bipèdes conduits en longues colonnes vers les camps d’accueil. En 1944, la déferlante russe accroît ses succès et engrange à ne plus savoir que faire. Les plus faibles, les plus vulnérables s’écroulent au cours de marches épuisantes au point que le Ministère des Forces Armées russes s’en inquiète et pond une directive.

Mais Moscou est loin, les vœux formulés arrivent très lentement aux organes armés. L’hécatombe s’amplifie, les voyages infernaux en wagons durent une éternité, une éternité, oui, pour des milliers de captifs morts en cours de route. Anonymes, ils ne figurent sur aucune liste. Qui donc voudrait s’en inquiéter ?

C’est un matin de mars, humide et glacial, et où la neige tombe éparse du ciel laiteux. La nuit s’est achevée comme toutes les nuits passées ici, à savoir que l’adversaire a tiré avec ses armes légères sans interruption et à l’aveuglette dans le paysage, comme à l’accoutumée. A l’aube, enfin il se calme. Nos grenadiers sont heureux d’avoir pu passer une nuit sans trop d’inconvénients majeurs.

Entre chien et loup, une sentinelle bat la semelle dans une sape aménagée au plus près de l’ennemi. C’est durant cette période que notre homme doit être vigilant ! car l’adversaire estime à priori que c’est l’heure propice où notre surveillance baisse la garde. Et voilà que le guetteur remarque subitement un mouvement suspect dans notre réseau de barbelés. Deux formes émergent, en voilà d’autres, bientôt tout un groupe toujours plus nombreux. Il épaule et déjà claquent les balles mortelles dans le tas sauvage. La première bande de balles est éjectée et avec des gestes précis et sûrs, il introduit la seconde et la pétarade continue. Les Bolchévistes s’aplatissent et ne peuvent avancer. Voilà un soldat intrépide qui, à lui seul, cloue au sol vingt Rotarmisten (soldats de l’Armée Rouge). Ses camarades alertés accourent, tandis qu’il balance ses grenades à main dans le décor. Sur ces entrefaites, arrive la rescousse. Le chef de compagnie est là, bien sûr. L’ennemi vient à nouveau d’être haché dans notre réseau de barbelés. Les morts gisent devant nous, seuls les blessés sont ramenés vers leurs lignes. Nous n’avons aucune perte à déplorer. Grâce à l’esprit de camaraderie et à un matériel perfectionné et sûr, notre soldat peut ainsi surmonter le pire des dangers. Qu’il puisse longtemps encore faire exécuter aux Bolchévistes la danse de la mort ! (Extraits du journal «Stosstrup», mars 1944).


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